
Ce projet est le fruit d’un partenariat
entre l’UQÀM et le milieu scolaire du primaire subventionné,
par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH)

Au tout début,
les colons étaient tous mal vêtus
sans défense contre le froid,
l’épaisse neige faisait d’eux de faibles proies,
auxquelles s’ajoutaient les attaques des Iroquois.
Au tout début,
des hommes de plusieurs métiers
étaient arrivés pour défricher
se développer, se nourrir et puis se loger.
Le climat, ils ont dû braver.
Pendant 3 ans,
pour un bout de terre gratuit,
des ouvriers très peu instruits
viendront donner un coup de main aussi :
décharger des navires
et aider à construire.
Sur la terre, tout était à faire…sur la terre tout était à faire
Les années passent,
la nourriture arrivait de France.
Comme les autochtones, les colons ont appris
à cultiver les 3 sœurs ; recueillir les petits fruits.
Ils ont développé leur autosuffisance.
Maintenant, ils ont apprivoisé ce rude climat
échangeant leurs légers vêtements pour
de chaudes robes, tabliers,
culottes et de longs bas.
La laine deviendra le matériel de choix.
Sur les censives, un moulin, manoir, église
que les seigneurs fièrement érigent.
Afin d’y vivre, les censitaires donneront
du temps gratuit à la sueur de leur front.
Sur la terre, tout était à faire… sur la terre, tout était à faire
Telle la famille Lalonde installée près de l’eau
sur la seigneurie du sieur François-Marie Perrot.
