
Ce projet est le fruit d’un partenariat
entre l’UQÀM et le milieu scolaire du primaire subventionné,
par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH)

En campagne, les maisons sont toujours en bois.
Elles sont plus faciles à chauffer, la neige glisse sur leur toit.
Certaines sont en pierre pour les gens plus aisés.
Pour s’amuser, ils passent au salon.
Dansent et chantent à l’occasion.
Développer la Nouvelle-France, c’est une affaire de famille.
Les hommes et leurs garçons doivent manier la faucille.
Ils construisent la maison, meubles et jouets en basse saison.
Les femmes cousent des vêtements et travaillent aux champs.
Les filles s’occupent des repas et de la fratrie.
Les enfants s’assurent qu’les animaux soient nourris.
Pour remercier le seigneur de les avoir laissés s’installer,
ils se réunissent au manoir pour la plantation du mai.
Sur les censives des fêtes sont fièrement célébrées.
Certaines sont religieuses, comme Noël ou les mariages.
On fête la Saint-Jean-Baptiste à tous les mois de juin
avec un feu de joie sur le rivage.
Nés sur le territoire où ils se réunissent : ils sont canadiens
Européens, autochtones, même métis : ils sont canadiens.
S’identifiant de moins en moins à la mère patrie.
Ils ont développé leur autonomie.
Le sol sous leurs pieds
leur donne une grande fierté.
En ville, les colons construisent des bâtiments plus durables.
La pierre est utilisée, mais moins abordable.
Les maisons à étages sont surtout la propriété
des personnes avec un rang plus élevé dans la société.
Pour s’amuser, les riches vont à l’auberge, certains soirs de réceptions. ils sortent leurs plus beaux habits.
Jouent aux dominos et dansent des valses toute la nuit.
Pour diriger la Nouvelle-France: intendant, gouverneur et conseillers.
Le ministre de la Marine informe le roi de ce qui s’est passé.
Des soldats font des rondes pour assurer la sécurité.
Le peuple fait des affaires, des échanges dans le marché.
Les agriculteurs viennent vendre surplus.
Les artisans créent des objets et disposent le tout sur des étals.
La ville est un lieu animé et favorise les rencontres conviviales.
Les autochtones aimaient déjà le sol où ils ont grandi.
Conserver leur identité, leur avait été promis.
Ils s’imprègnent tout de même d’un nouveau mode de vie.
Les missionnaires délogent des villages près des colonies.
Leur donnent de plus permanentes maisons
qu’ils ne déplacent plus à chaque saison.
Le cheval devient familier.
Dans la brouette les objets lourds sont transportés.
Nés sur le territoire où ils se réunissent : ils sont canadiens
Européens, autochtones, même métis : ils sont canadiens.
S’identifiant de moins en moins à la mère patrie.
Ils ont développé leur autonomie.
Le sol sous leurs pieds
leur donne une grande fierté.

